IV. Письмо барона Жоржа Геккерена Пушкину[684]

Monsieur,

Le В-on de Н. vient de me dire qu’il a été autorisé par M.[685] de me faire savoir que toutes les raisons, pour lesquelles vous m’avez provoqué, avaient cessé, et que par conséquent je pouvais considérer cet acte de votre part comme non avenu. —

Lorsque vous m’avez provoqué, sans me dire pourquoi, j’ai accepté sans hésiter, car l’honneur m’en faisait un devoir; aujourd’hui que vous assurez

n’avoir plus de motifs à désirer une rencontre, avant de pouvoir vous rendre votre parole, je désire savoir pourquoi vous avez changé d’idées n’ayant chargé personne de vous donner des explications que je me réservais de vous donner moi-même. — Vous serez le premier à convenir qu’avant de nous retirer, il faut que les explications de part et d’autre soient données de manière à pouvoir par la suite nous estimer mutuellement.

Georges de Heeckeren.